Début septembre et chacune de leur côté, les équipes CFDT du groupe l’Oréal et celles d’Alcan ont fait le point sur leur situation respective à l’heure de la rentrée… sociale.
Dourdan pour les uns et Sainte Ménéhould pour les autres. Mais qu’importe l’endroit choisi, dans les deux cas les atmosphères de travail ont été studieuses. Si les réalités industrielles sont différentes, le monde de la beauté pour l’Oréal et l’industrie de l’aluminium et de l’emballage pour Alcan, les points communs sont néanmoins nombreux. Ainsi, un an après son entrée en vigueur, les militants ont fait le point sur l’application de la loi sur la représentativité. Tous les établissements n’ont pas encore tenu des élections. Aussi de nombreuses sections se préparent et s’accordent pour affirmer que la constitution prochaine des listes de candidats revêt une importance majeure. Plus qu’hier, la place et l’action syndicale en dépendent.
Outre la représentativité, les militants ont évoqué les réorganisations et autres restructurations qui redessinent le contour des groupes. Sous prétexte de crise économico-financière, les patrons mettent l’accent sur la recherche… de productivité et de performance qui se font, bien évidemment la plupart du temps, aux dépens des salariés. Et si les choses se déroulent « en toute légalité », force est de constater au sein du groupe Alcan la multiplication du nombre de départs dans le cadre de « ruptures conventionnelles ». Alors, de là à penser qu’il s’agit de plans de sauvegarde de l’emploi déguisés… le pas a été rapidement franchi.
Les équipes CFDT de l’Oréal ont procédé au traditionnel tour de table qui permet de comparer les situations vécues par les uns et les autres au sein du groupe. Ils ont également tenu débat avec un expert du cabinet d’expertise Syndex sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Ils ont mesuré la nécessité d’en avoir une vision positive même si les réalités sont parfois à des lieues de notre ambition CFDT de sécurisation des parcours professionnels. Il faut aussi mentionner l’intérêt qu’a suscité la présentation de la démarche de VAE (validation des acquis de l’expérience). Une présentation d’autant plus intéressante, concrète et même captivante, qu’elle a été faite par un militant lui-même engagé dans ce processus d’acquisition d’un diplôme.
Désormais bien rentrées, les équipes syndicales n’ont plus qu’à sortir et afficher au quotidien leur détermination à construire ce monde que nous voulons !
